Appel telephonique d’la famille d’un patient hospitalise : que peut-on dire ?

Il n’est gui?re rare que le personnel hospitalier, notamment des infirmiers, repondent a des appels telephoniques de familles de patients hospitalises, qui demandent des nouvelles de leur proche. Exercice ardu Afin de celui qui prend l’appel car il se pose alors le sujet de savoir jusqu’ou aller dans la communication d’informations, dont la plupart peuvent etre couvertes par le secret professionnel. Voici certains points de reponse qui concernent une infirmiere mais qui sont transposables a tous les professionnels de sante confrontes a un appel.

Sommaire

  • Que peut penser l’infirmier via le sejour du patient ?
  • Que peut dire l’infirmier sur l’etat de sante du patient ?
  • Comment faire en pratique lorsque la famille tout d’un patient appelle?

Que est en mesure de penser l’infirmier sur le voyage du patient ?

L’article R. 1112-45 du code d’une sante publique (CSP) est net : « A l’exception des mineurs soumis a l’autorite parentale et sous reserve des dispositions de l’article L. 1111-5, les hospitalises ont la possibilite de demander qu’aucune indication ne soit donnee sur leur presence dans l’etablissement ou sur leur etat de sante. »

Aussi, aussi si diverses precisions semblent anodines (le patient reste remonte dans sa chambre, se repose, l’intervention s’est bien passee, etc.), elles peuvent etre contraires a J’ai volonte du malade de garder le hospitalisation secrete, a l’egard de bien ou partie de son entourage.

Si le patient a exprime cette volonte de discretion dans le sejour, l’infirmier ne peut apporter aucune information au telephone.

Si le patient n’a gui?re exprime de volonte particuliere, tout est alors affaire de circonstances.

Si l’hospitalise est une personnalite connue et meme s’il n’a pas donne de consignes, la prudence va i?tre evidemment de mise en cas d’appel d’une personne se presentant tel votre proche.

Il en ira de meme s’il existe un conflit familial dont l’equipe a connaissance.

En revanche, dans la majorite des cas, il va i?tre beaucoup ardu de s’assurer de l’accord du patient quant a la possibilite de donner des informations sur sa presence dans le service.

En faits, il parai®t minimum realiste de proner 1 refus absolu de communiquer, notamment quand l’appelant apparai®t tel un membre de l’entourage eloigne geographiquement, qui n’a gui?re d’autres possibilites d’avoir des nouvelles.

Mais l’infirmier devra alors rester prudent et garder a l’esprit qu’il n’est gui?re totalement exclu qu’il engage sa responsabilite s’il devoile la presence d’un patient qui souhaitait la garder secrete.

Cependant, l’absence de jurisprudence concernant ce sujet semble demontrer la rarete des mises en cause.

Que peut dire l’infirmier sur l’etat de sante du patient ?

L’article R. 1112-45 deja cite ajoute : « En l’absence d’opposition des interesses, nos indications d’ordre medical telles que diagnostic et evolution de la maladie ne peuvent etre informations que par des medecins au sein des conditions definies par le code de deontologie ; nos details courants sur l’etat du malade ont la possibilite de etre fournis avec nos cadres infirmiers. »

Les documents ne definissent jamais ce qu’il faut entendre via « renseignements courants sur l’etat du malade ». Compte sugar daddy for me tenu d’la formulation de l’article R. 1112-45, on peut supposer qu’il s’agit des renseignements autres que celles portant via le diagnostic et l’evolution d’la maladie. Mais en pratique, et compte tenu de l’etendue du panel d’informations potentiellement transmissibles sur l’etat de sante d’une personne, Il semble bien ardu de determiner jusqu’ou le cadre infirmier va aller.

On aura note que seul le cadre infirmier reste vise par le texte.

L’infirmier qui se voit interroge via l’entourage d’un malade sur son etat de sante devra donc transmettre l’appel a un cadre.

Comment Realiser en pratique lorsque la famille d’un patient appelle?

Il est bien difficile de determiner une conduite a tenir qui serait applicable, quelles que soient des circonstances. Un juste milieu devra etre recherche entre une attitude imprudente, source possible de mise en cause, ainsi, un refus brutal concernant nos amis, surtout s’ils sont eloignes geographiquement.

A avouer que dans le cas particulier d’appelants qui contactent un etablissement hospitalier parce qu’ils paraissent a Notre recherche d’un proche dont ils paraissent sans nouvelles et qui pourrait avoir ete admis en hospitalisation, il va exister des procedures bien particuliers.

A titre d’exemple, au sein des 39 etablissements de l’AP-HP : « Comment savoir si un individu est hospitalisee »

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